NANSKY

Entre mosaïque et vitrail, la créativité de NANSKY impose l’inédit d’une peinture qui, tout en faisant le jeu des similitudes visuelles, voire émotionnelles, avec ces autres formes artistiques, révèle une incontestable personnalité

Des pavés colorés, des éclats lumineux, une géométrie parfois tranchante, parfois émoussée des traits sombres qui délimitent ou rassemblent et, sur toute la surface de la toile, le foisonnement d’une histoire portée par les pinceaux généraux de l’artiste. L’œuvre de NANSKY est d’évidence reconnaissable

En privilégiant une palette de bleus, en soulignant parfois les joints sombres de routes nuancées, elle offre dans ses tableaux une véritable ouverture sur la vie.

Celle qui bat en nous intime et secrète, qui coule dans nos veines recherchant dès que nécessaire e nouveaux réseaux pour continuer le chemin. Celle aussi que nous partageons, entre semblables, dans un chaos apparent

Métaphore sur la « complexité » de l’humain, de ses relations et de ses amours, sur sa difficulté parfois à gagner et garder sa place, ce tableau, comme l’immense majorité des créations de NANSKY offre « in fine » une vision positive du grand fouillis de l’existence.

De ce grand puzzle ou chacune des pièces se regarde comme une paréidolie, ou tout parait étrangement difforme ou incongru mais ou pour peu que l’on fasse preuve de patience et d’imagination, tout s’ajuste et s’entend à concevoir de nouvelles exceptions.

Claudine DUFOUR MEURISSE